Oui, je sais ... je l'avais dit, croix de bois, croix de fer, ... mais à la croisée des chemins modesques, mon brun a revêtu son costume de chevalier blanc et m'a offert la marinière.
Pas n'importe laquelle, ... oui, il s'agit de celle pour laquelle j'avais fait voeu de chasteté, résolue à ne pas succomber. J'avais déjà trouvé mon ersatz (pour rappel ici) et fière comme un pou d'eau douce, je pensais m'en être sortie victorieuse.
Mais quand le brun me l'a offerte, pour récompenser des mois de carême shoppinguesque (et oui, depuis qu'Aloïs est là, les virées shopping sont beaucoup plus restreintes !), j'avoue, j'ai succombé.
Je ne cherche pas à amener de l'eau à mon moulin mais, contre vents et marées, il faut savoir courber l'échine, accepter ses faiblesses, et mettre de l'eau dans son vin.
Tombés à l'eau les a-priori, les luttes acharnées contre le capitalisme amidonné, j'ai rendu les armes, citoyenne de la mode que je suis ... les frontières de l'avouable étant outrepassées.
Je n'en suis pas peu fière, rassurez-vous. Et je pense toujours que Sandro se fait plaisir en montant ses prix tout en baissant la qualité (Pour rappel, c'était ici), mais que voulez-vous devant une si jolie attention, j'ai tendance à oublier tous mes a-priori !
Et puis, à Saint Malo, avoir une marinière, c'est de l'eau bénite !
Photos, de la chambre ... avec vue !
Ce matin j'ai eu le droit à un bain à jets (qui est tout simplement extra et vraiment très relaxant)